L’Azerbaïdjan lance une opération militaire dans le Haut-Karabakh, suscitant l’indignation internationale
L'Azerbaïdjan lance une offensive au Haut-Karabakh, suscitant une indignation internationale

L’Azerbaïdjan, pays situé entre l’Europe et l’Asie, a déclenché une opération militaire mardi matin dans le Haut-Karabakh, une enclave au milieu de son territoire peuplée d’environ 120 000 Arméniens. Cette offensive a entraîné la mort d’au moins 32 personnes, dont des civils, et plus de 200 blessés en seulement 24 heures, selon les chiffres communiqués par l’Arménie. Cette dernière dénonce une agression à grande échelle, qualifiant l’action de l’Azerbaïdjan de tentative de nettoyage ethnique.
Contexte historique et géopolitique du Haut-Karabakh
Le Haut-Karabakh, région montagneuse disputée depuis plus de 30 ans entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, n’a jamais été reconnu dans son intégralité comme un territoire indépendant par la communauté internationale. Cette région a été le théâtre de deux guerres, l’une dans les années 90 et une autre plus récente en 2020.
Après la guerre de septembre 2020, l’Azerbaïdjan avait repris 75% des territoires du Haut-Karabakh. Cependant, une partie des Arméniens est restée dans certaines zones, comme la ville de Stéphane ACERT, peuplée d’environ 50 000 Arméniens. Des témoignages rapportent que cette ville aurait été bombardée par l’Azerbaïdjan lors des récents événements.
Justification de l’intervention et réactions internationales
L’Azerbaïdjan a justifié son intervention militaire en affirmant mener des opérations antiterroristes contre les forces armées arméniennes, suite à la mort de policiers et de civils dans l’explosion de mines sur un chantier dans le Haut-Karabakh. Selon l’Azerbaïdjan, ces actes sont perpétrés par des séparatistes arméniens cherchant l’indépendance et le rattachement du territoire à l’Arménie.
La réaction de l’Arménie a été de dénoncer une tentative de nettoyage ethnique, accusant l’Azerbaïdjan de vouloir déplacer les Arméniens présents dans le Haut-Karabakh en utilisant la violence.
Tensions et enjeux humanitaires
Cette escalade militaire intervient dans un contexte de tensions déjà exacerbées depuis plusieurs mois. En août, l’Arménie avait réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour faire face à la détérioration de la situation humanitaire dans le Haut-Karabakh. En effet, le blocage du corridor de Latchin par l’Azerbaïdjan depuis des mois entrave le cheminement de nourriture et d’aide humanitaire, mettant en danger la population arménienne présente dans la région.
Perspectives de résolution et réactions internationales
24 heures après le début des combats, la Russie a proposé un cessez-le-feu et des négociations ont été engagées. Les séparatistes arméniens ont annoncé qu’ils déposaient les armes, répondant ainsi à la demande de l’Azerbaïdjan. Des discussions entre les deux parties sont prévues ce jeudi.
La France a réclamé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU et a dénoncé l’offensive de l’Azerbaïdjan comme injustifiable. Cependant, les autorités séparatistes arméniennes déplorent une réponse internationale jugée insuffisante.
A Lire: Abolition des milliardaires en France : Débat passionnant autour d’une idée audacieuse
En conclusion, ces événements soulignent les tensions persistantes dans la région du Haut-Karabakh, mêlant des revendications territoriales à des enjeux humanitaires. Bien que les combats aient cessé, l’inquiétude et la tension demeurent vives, avec l’attente de développements à venir dans les prochaines heures.
En Bref: Actus du 20/09/2023
1. Refus de la France d’accueillir les migrants de Lampedusa
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sur TF1 que la France ne recevra pas les migrants présents à Lampedusa, en Italie, suite à l’arrivée de plus de 8500 migrants en seulement trois jours.
2. Affaire de transphobie dans un collège à Alfortville
Une lycéenne, ne se reconnaissant pas dans le genre qui lui a été attribué à la naissance, aurait reçu des menaces de mort. La police est intervenue en classe pour arrêter un harceleur, suscitant des débats sur la méthode utilisée.
3. Possible obligation du Service National Universel (SNU)
La secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU, Prisca Théveno, a suggéré que le SNU pourrait devenir obligatoire. Le SNU, existant depuis 2019, est un séjour de cohésion suivi d’une mission d’intérêt général pour les jeunes Français de 15 à 17 ans.
4. Tragédie des enfants réfugiés au Soudan
Plus de 1200 enfants de moins de 5 ans sont décédés dans des camps de réfugiés au Soudan entre mai et septembre, principalement à cause du conflit à Khartoum.
5. Visite d’État du roi et de la reine d’Angleterre en France
Charles III et la reine Kamila sont en France pour une visite d’État de trois jours, dans le but d’apaiser les tensions post-Brexit entre les deux pays.
6. Accusations contre le rappeur Koba LaD
Koba LaD est accusé d’avoir agressé et séquestré son ancien manager avec trois autres personnes en avril 2022. Le procès est prévu pour octobre.
7. Expérimentation de la semaine de 4 jours à Strasbourg
La métropole de Strasbourg va tester la semaine de travail de 4 jours en 2024 pour 7000 agents publics, avec également la possibilité d’instaurer un congé menstruel




Un commentaire