Dans un fait historique marquant, le président français Emmanuel Macron a effectué une visite historique en Mongolie, devenant ainsi le premier président français à se rendre dans ce pays d’Asie centrale. Cette visite, en apparence anecdotique, revêt une importance considérable, soulignant des enjeux tant énergétiques que géopolitiques. Cet article explore les points saillants de cette rencontre inédite.
Contexte géographique et démographique de la Mongolie
La Mongolie, vaste territoire trois fois la taille de la France, se distingue par sa faible densité de population, avec seulement 3,5 millions d’habitants, soit moins de deux personnes par kilomètre carré. La capitale, Oulan-Bator, a été le lieu de la visite présidentielle.
Rencontre avec le président mongol et implications énergétiques
Emmanuel Macron a été accueilli par le président mongol, Rolexu Hortena, pour un dîner au musée Shingy Scan, dédié au grand conquérant mongol du XIIIe siècle.
Cette visite revêt un intérêt particulier en raison des enjeux énergétiques, notamment l’uranium, ressource clé pour la production d’énergie nucléaire. La France, cherchant à diversifier ses sources d’uranium, tente de séduire la Mongolie pour un projet d’extraction d’uranium par l’entreprise Orano.
Transition écologique et positionnement géopolitique
La visite s’inscrit dans un contexte où la France cherche à contribuer à la transition écologique de la Mongolie, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables. La Mongolie, vulnérable au changement climatique, utilise encore largement le charbon pour produire son électricité.
Par ailleurs, cette rencontre s’inscrit dans une démarche plus large, où la France tente de persuader les pays n’ayant pas condamné l’invasion russe de l’Ukraine, dont fait partie la Mongolie, de prendre position en faveur de l’Ukraine.
Liens géopolitiques entre la Mongolie, la Russie et la Chine
La Mongolie, enclavée entre la Russie et la Chine, entretient des liens forts avec ces deux voisins, représentant 86% de ses exportations totales, principalement vers la Chine. Néanmoins, la Mongolie adopte un modèle politique différent de ses voisins, étant une république avec des élections régulières.
La France et l’Europe cherchent ainsi à renforcer leurs liens avec la Mongolie pour diversifier leur influence dans la région.
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La visite historique d’Emmanuel Macron en Mongolie souligne les enjeux énergétiques cruciaux pour la France, tout en s’inscrivant dans une stratégie géopolitique plus large visant à renforcer les liens avec des pays stratégiques. Cette démarche, similaire à celles entreprises en Ouzbékistan et au Kazakhstan, témoigne de la volonté de la France de diversifier ses partenariats internationaux.
En bref: Actus du 22/05/2023
Après le salut amical de Hugo, nous entamons les actualités géopolitiques, débutant par le sommet du G7 au Japon. Un fait marquant de cette réunion a été la présence surprise du président ukrainien Volodymyr Zelensky, cherchant un soutien accru de ses alliés. Les États-Unis ont donné leur feu vert pour la livraison d’avions de combat F16 à l’Ukraine, répondant à une demande de plusieurs mois.
En Ukraine, la Russie annonce avoir pris le contrôle de la ville clé de Barmut, tandis que Zelensky conteste cette information, soulignant une guerre d’informations persistante. À Moldavie, des milliers manifestent en faveur de l’adhésion à l’Union européenne, exprimant des inquiétudes face à la menace russe.
Au Canada, des incendies dévastateurs se propagent depuis plus de 15 jours, touchant près d’un million d’hectares de forêts. À Mayotte, l’opération Wambushu reprend, visant l’expulsion de migrants comoriens en situation illégale et la destruction d’habitats illégaux.
En France, une consultation est lancée pour anticiper les scénarios d’un réchauffement climatique de 4 degrés d’ici 2100. Parallèlement, un nouveau plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre est présenté, visant une réduction de 50% d’ici 2030. À l’Assemblée nationale, des débats débutent sur la loi de programmation militaire, prévoyant une augmentation significative des dépenses militaires.
Enfin, dans une première historique, deux astronautes saoudiens, un homme et une femme, rejoignent la Station spatiale internationale grâce à un partenariat entre la NASA et une entreprise privée, Axium Space. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de communication visant à moderniser l’image de l’Arabie saoudite.
